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 Eldiñn Melëa [Prophète]

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Melëa
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Melëa


Féminin Nombre de messages : 57
Age : 32
Pouvoir : Contrôle du Feu - Niveau 1
Date d'inscription : 30/03/2008

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MessageSujet: Eldiñn Melëa [Prophète]   Eldiñn Melëa [Prophète] Icon_minitimeSam 12 Avr - 1:10

.E.L.D.I.Ñ.N. .M.E.L.Ë.A.





    Eldiñn Melëa [Prophète] 1208788290_Identity


    • NOM : Eldiñn
    • PRENOM(S) : Melëa
    • ÂGE : 23 ans
    • SIGNE ASTROLOGIQUE : Vierge
    • HABITANT OU NOUVEL ARRIVANT : Habitante
    • ÂGE : Ainée de Delwin Eldiñn
    • POUVOIR ACCEPTE : Contrôle du Feu - Niveau 1


    Eldiñn Melëa [Prophète] 1208788308_Description


    • DESCRIPTION PHYSIQUE : Melëa est une femme plutôt petite de taille, à la peau très blanche. Ses long cheveux noirs de jais lui tombent jusqu'au bas du dos. Elle aborde des yeux d'un gris très clair, yeux très expressifs. Sa bouche est rouge et fine, contrastant fortement avec son teint. Sa carrure peu musclée l'empêche de manier les armes correctement.
    • PARTICULARITE PHYSIQUE : Probalement sa tendance à rougir pour le moindre truc.

    • DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE : Melëa est une fille douce et extrêmement calme. Elle fait tout son possible pour garder son sang froid, même dans les pires moments. Ainsi, elle a été l’une des premières à aider après la catastrophe, et ce malgré les pertes encourues quelques heures au par avant. Elle tente de toujours aller de l’avant, et de ne jamais regarder en arrière ; le souvenir de son ancienne vie lui rappelant ce qu’elle a perdu en un rien de temps la fait horriblement souffrir. Très protectrice, elle a tendance à trop surveiller son cadet, Delwin, deuxième survivant de la famille. Décidée et persévérante, elle ira droit au but, peu importent les obstacles qu’elle pourra trouver sur sa route, et s’en tiendra à ce qui a été dit. Malgré tout, elle n’a que très peu confiance en elle même, et cette faiblesse pourra lui causer des tords, et la ralentir dans ses objectifs. Stresseuse dans l'âme, cette fille a aussi tendance à être très perfectionniste par moments...
    • COMPORTEMENT ENVERS LES AUTRES : Melëa est très altruiste, elle donnera tout ce qu'elle a, et a enormément de mal à dire non. Toujours là pour aider les autres, elle écoutera quiconque en a besoin, ami ou ennemi. Mais si elle insiste toujours pour que l'on lui raconte ce qui ne va pas, elle a horreur de se montrer faible et de se confier au autres : elle gardera sa peine pour elle jusqu'à ce qu'elle craque.
    • PARTICULARITE PSYCHOLOGIQUE : Aucune


    • AIME : S'allonger dans l'herbe verte, admirer le soleil se lever, sentir la brise matinale lui carresser le visage, les moments de solitude,
    • AIME PAS : Le pluie, les insectes,
    • PECHER MIGNON : Rien de particulier
    • PHOBIE : Depuis la catastrophe, elle a gardé en elle une peur terrible du feu, qui pourra lui donner des complications lorsqu'il lui faudra améliorer son pouvoir. Pouvoir qui, n'étant pas contrôlé, se déclanche souvent lorsqu'elle a peur, histoire de la rassurer un peu plus... Cette phobie peut lui provoquer des spasmes et lui couper momentanément la respiration.
    • VILAINE MANIE : Melëa a une facheuse tendance à se faire craquer les doigts quand elle est nerveuse.




    Eldiñn Melëa [Prophète] 1208788323_Biography


    Le premier rayon de soleil n’a pas encore franchi la barrière d’eau de l’horizon. Mais ça ne saurait tarder. Il règne un calme plat sur l’île. Rien, mis à part le gazouillement des oiseaux perchés dans les arbres ou le hennissement du cheval dans l’écurie ne pourrait laisser imaginer quelque présence de vie qu’il soit sur cet archipel. Seuls arpentent les sols de pierre blanches des ruelles, les brindilles de pailles, poussées par la brise légère du petit matin, les volailles échappées de leur poulailler alors que la lune était à son plus haut point dans le ciel. Tout n’est que silence, calme apaisant, plénitude complète.
    Ca y est. Au dessus de la falaise, le ciel de pénombre vient de montrer sa première lueur orangée. Au même moment, un cri d’enfant déchire le mutisme épanouit de la cité, rapidement suivit d’un porte qui claque à l’angle droit de la cinquième rue. Les trois enfants Eldiñn déboulent à présent sur la petite place. Je suis la dernière à arriver. Normal, je ne passe pas mes journées aux champs avec mon père, j’aide Papa à la maison. PRENDS CA ! Je hurle, surprise, me fige quelques secondes, les bras à demi-ouverts trempée jusqu’aux os. J’ouvre la bouche, prête à dire quelque chose, mais je m’interromps lorsque Gamëo croise mon regard noir et ne peut empêcher un fou rire face à ma position quelque peu ridicule.
    Résignée, dépitée, je me jette sur lui en criante vengeance, et le précipite dans la fontaine. Au moins, on est deux. Écroulés au milieu de l’eau glacée, nous restons là sans nous soucier du froid, c’est d’ailleurs à peine si nous le ressentons. Delwin, le plus jeune, ne tarde pas à venir nous rejoindre. Nous nous attardons là plusieurs minutes, à rire, à nous lancer de l’eau au visage. De nombreux habitants ont passé leur tête à la fenêtre, surpris par cette soudaine agitation, l’air encore endormi. Puis mon père arrive. Il fallait s’y attendre. Il s’arrête à l’entrée de la place, et nous appelle sèchement. Nous étouffons un petit cri, et sortons de l’eau, avant de le rejoindre, dégoulinant, tremblotant, le regard fixé sur nos pieds. Le chef de la famille nous colle un baffe à tous. La première de la journée. Espérons que ce sera la dernière. Probablement pas.
    Après s’être excusé aux habitants du quartier pour la gène occasionnée, il nous prend par les épaules, mon aîné et moi, et nous ramène à la maison. Delwin nous suit de près. J’ai envie de me dégager, mais m’abstiens. Ma joue est suffisamment rouge comme ça. À la maison, ma mère et levée, et s’active en cuisine. Sans un mot à mon père, je me précipite pour l’aider. Nisa attend que mon père soit sorti pour m’embrasser sur le font. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire, et j’ai douze ans.
    Je suis dans ma chambre. Je regarde en face de moi, la fenêtre derrière laquelle la pluie bat à torrent; Mon père est derrière moi, il ma parle. C'est à peine si je l'écoute. Je serre dans ma main droite le premier chiffon qui se trouvant à ma portée. De mon autre main, je me soutiens sur une chaise pour le pas vaciller. Je respire fort, et me mors la lèvre inférieure. Je ne compte pas pleurer devant lui. Enfin, mon père sort. La cérémonie aura lieu dans vingts jours, me lance-t-il en sortant. Puis il ferme la porte. Je me retourne, lance le chiffon à travers la pièce. ÇA N'CE FERA PAS ! hurlé-je. J'entends mon père qui rapplique, mais je ne comprends pas ses mots.
    Je me laisse tomber, molle, désemparée, au pied de mon lit. Maintenant, je pleure. J'entends des pas précipités qui arrivent vers ma chambre. La porte s'ouvre à la volée, et mon aîné entre. Je ne bouge pas, ne tourne pas ma tête vers lui. Il hésite quelques instants, puis s'approche et me prend dans ses bras. Je suis désolé... Il n'a rien voulu entendre... Un long silence s'installe entre nous. Je ne dis rien, je n'en suis pas capable. Mère pense qu'il y a de l'argent derrière tout ça. C'est bien ça le pire. Mon père a décidé de me ventre. Je ne dis toujours rien. Nous restons là, collés l'un contre l'autre, mon frère tentant vainement de consoler mes larmes. La nuit tombe. Après un dernier regard vers moi, il retourne dans sa chambre. Avec difficulté, je me hisse sur mon lit.
    Je ne dors pas de la nuit. Mes pensées se bousculent dans ma tête, ne disparaissant que pour en laisser place à d'autres, toutes plus difficiles à supporter les une que les autres.Je repense à ce qu'il ma dit. Dans moins d'un moi, je serai mariée à un riche héritier de dix ans de plus que moi. Dans moins d'un moi, je quiterai la maison pour devenir une femme soumise, considérée comme une machine a procréer des héritiers. J'aurai du m'y attendre. Ca se passe comme ça, de nos jours. Les riches se marient entre eux par arangement financier, les filles de pauvres peuvent choisir. Toute la nuit, je prie les dieux. Je prie pour que quelque chose arrive, et que le mariage soit annulé.
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MessageSujet: Re: Eldiñn Melëa [Prophète]   Eldiñn Melëa [Prophète] Icon_minitimeMer 30 Avr - 19:50

    Je suis là, devant ma glace. Je regarde mon reflet éblouïssant d'un regard neutre. La vendeuse, à côté de moi, mesure les dernières modifications à faire pour ma robe de mariage. Ma mère se tord les mains en me lançant te temps en temps des yeux pleins d'anxiété. Gamëo, lui, fixe ses pieds, l'air mécontant. On n'a pas réussi à faire annuler le mariage. J'ai pensé au suicide, mais Valya, ma mère, est arrivée trop tôt pour que j'y parvienne. Je jete sur mon père et Delwin un regard noir, rempli de répugnance et d'incompréhension. Eux semblent les seuls à se réjouir de la cérémonie. Ils sont là, assis dans leur coin, à sourire de contentement en me regardant.
    Même Delwin a attrapé ces idéaux bourgeois. Je me souvien de la fois où il a sorti de sa voie hautaine qu'il trouvait totalement dérisoire et dénué d'interrêt que de laisser les femmes penser par elles-même et s'imprégner d'un caractère reblèle et fort inconvénient pour la vie de famille de nos jours. Pour ma part, je considère qu'il ne peut y avoir qu'un seul chef dans un foyer, et que lui seul a le droit de prendre des descisions, car il en est le seul capable. Je crois que je l'aurai étranglé, si mon père n'avait pas été là. Encore maintenant, je n'arrive pas à comprendre comment il est parvennu à lui faire croire en cette différence entre les deux sexes, comment, alors qu'il n'avait pas fonctionné sur on frère et sur moi, son lavage de cerveau a pu avoir un tel impact sur mon petit frère. Je ne parviens même plus à imaginer que nous ayons pu être un fratrie souée, avant, et qu'il ait un jour idolâtré l'aîné des trois.
    Je ferme les yeux. Enfin, la vendeuse me di qu'elle a finit. Je pousse un soupir, et m'assieds usr la première chaise à ma portée. Deux heures que je suis là, debout, à me tourner d'un côté, de l'autre, à lever les bras, a tenter de toucher mes pieds avec mes mains, à lever une jambe, à tester différents voiles... Mes mains teremblen d'énervement. J'ai envie de partir, fuir loin d'ici, quitter la cié. Mais pour aller où ? Bien que nos bateaux nous le permètent, le Roi nous a toujours interdit daller au delà des zones de pèches. Je ne connais rien de la navigation, et ne sais même pas où je peux aller.
    Tout à coup, un bruit sourd, plus sourd et plus dur encore que le tonnère, retentit. L'assemblée présente sursaute. Gamëo regarde à la fenètre, tandis que tout le monde demande ce que c'était. Je le vois trésaillir. Il se tourne vers nous, et nous lance un regard appeurée, ses lèvres tremblantes, visiblement muët d'horreur. Mon père esquisse un mouvment pour le rejoindre voir à son tour, lorsque de nouveau, le son déchire nos timpans, pire encore que le précident. Mon aîné reprend ses esprits. COURREZ ! Il m'attrappe par la taille et me force à me lever, avant de me tirrer vers la sortie, ma mère sur ses pas. Qu'est-ce qu'il se passe ? crié-je. Il ne répond pas, et cours aussi vite qu'il le peut. Ma mère, dorénavant suivie de Faeron et Delwin, est à bout de souffle. Où est-ce tu nous emmènes ? et QU'EST-CE QU'IL SE PASSE ?! hurle-t-elle. Je sens le sol qui commence à trembler sous nos peids. Les autres habitants affluent les rues en courrant dans tous les sens. Je crois que personne ne sait où aller. Quelqu'un bouscule mon petit frère. Je fais demi-tour et le rattrape en appelant son nom, et le renvoie dans la course. REGARDE PLUS HAUT, répond Gamëo.
    Cest ce que je fais et, je me fige. On m'avait toujours dit qu'il était mort, endormi. Ma mère pousse un cri. Les larmes me montent au yeux. J'ai peur, plus peur que jamais. Le ciel est devenu noir, la pluie commence à tomber, les éclairs retentissent. Et la lave qui coule. Je n'ose plus bouger, je suis figée d'horreur. J'entends mon nom, et quelqu'un me tire. Mon père, je crois. Je m'en fous, à vrai dire. Je reste fixée sur le mont déferlant, sur cette coulée brulante qui décime tout sur son passage. Le feu commence à tomber du ciel. Je ne sais comment, et ne pense pas à y réfléchir. Nous passons devant la maison. C'est là que ça tourne au drame. Mon père change brusquement de direction, et se précipite dans la maison en feu. Propaglement pour chercher l'or. Faeron, NON ! Ca, c'est ma mère. Mais on n'a pas le temps de réagir que mon frère accourt derrière lui.
    J'ai beau enter de le retenir, j'ai beau m'égosiller pour qu'ils reviennent, mes cris ne servent à rien. Je vois par la fenète les ombres au derrière des flames. Je vois mon frère attraper mon père par les poigners et et le conjurer de revenir, de faire demi-tour et d'oublier l'argent. Puis je vois les poutres s'écrouler et j'entends des cris de souffrance déchirants. Je tombe à genous, me prennt la tête dans les mains. Je ne sais pas où sont ma mère et mon frère, je les entends qui mappèlent, puis plus rien. Des cris d'horreur, venant de partout. Quelqu'un m'attrape et m'emmête, me force à le suivre. Je ne sais pas qui c'est. Je me retrouve sur la falaise. Je pleure, et ne fais que ça. Je cherche les derniers membres de ma famille. Je retrouve mon petit frère. Il m'annonce que Vaya est tombée et s'est brisée la nuque. Je pleure toujours.
    Et c'est là qu'il arrive. Il me prend dans ses bras, persuadé que je l'aime Lâche-moi, murmuré-je. Il ne m'écoute pas, et me dit qu'il aimait mon père, qu'il est désolé. Lui n'a perdu personne, je le sais, j'ai vu sa famille réunie tout à l'heure. Ce n'est pas vrai. il me regarde. Tu ne nous aimes pas, tu n'as aimé ni ma mère, ni mes frères, ni même mon père. Il tente de dire quelque chose. Je le coupe. Tout ce qui t'interresse c'est nos sous. Même moi je ne t'interresse pas. Sinon, tu aurais clairement vu que je ne t'aime pas, et que je ne veux pas t'épouser. Je me dégage, et le regarde. ca fait du bien, ça soulage. ais pas suffisement. Mes larmes brulantes continuent de couler sur mes joues. Je prends mon frère par la main, et l'emmêne plus loin. Lui est trop abarsourdi pour résister. Il est choqué de l'outrance ses valeurs que je viens de faire. J'en n'en ai que faire. C'est le seul qui me reste, je me promets de le protéger autant que possible.






    Eldiñn Melëa [Prophète] 1208788346_Out-Play

    • VOTRE PRENOM OU SURNOM : Marie
    • Votre PUF : Tutuce
    • AGE / DATE DE NAISSANCE : 07 Octobre 1991
    • CODE : Ok
    • COMMENT AVEZ-VOUS DECOUVERT LE FORUM ? Au fin fond de mon cerveau ^^
    • AUTRE CHOSE A DIRE ? Interne en en Semaine, vous impatientez pas pour les fiches ^^

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